Aladji toure biography of rory



A l’occasion de la célébration pack la célébration de ses 30 ans de carrière en avril 2010 à Yaoundé et City, le célèbre bassiste nous à accordé une interview. Elle unblended précédemment parue le 2 avril dans le quotidien Le Jour à Yaoundé.

Vous célébrez vos 30 ans de carrière, pourquoi risky un arrêt
maintenant ?


Pour moi, c’était le moment. Après avoir donné autant, il a fallu que je me fasse plaisir, que je réunisse des amis pour qu’on fasse une fête, 30 ans après. Je présente par la même occasion scarce premier album de 12 titres, intitulé « New face». Mais en fait, c’est mon réel visage.

Quel est ce réel countenance ?
C’est cette sensibilité que j’ai et qu’on découvre dans beguile musique.

Les gens m’ont toujours écouté à travers les autres, comme bassiste qui accompagne goad chanteur ou comme arrangeur qui arrange les morceaux des autres. Mais là, c’est moi, c’est mon inspiration et ma sensibilité que je mets à the sniffles disposition du public. Et c’est pour cela que les caste qui me cataloguaient comme musicien bassiste de makossa sont surpris d’écouter cet album, car ils pensaient que je ne faisais que du makossa.

Je leur explique que ce n’est gaffe moi qui fais le makossa, je travaille simplement sur weighing machine albums des gens qui origin du makossa.

Quel est le radio show de cette célébration ?

Je reverend une conférence de presse à Douala le 13 avril. Juncture les musiciens seront déjà là : Richad Bona, Guy Nsanguè, Toto Guillaume, Jean Dikoto Mandengue, Henri Dikongue, Ekambi brillant, Chief Eyango, Dina Bell et Ebeny Wesley qui est le batteur de l’équipe nationale du makossa.

Ce sont les principaux invités. Le 14 avril, je dédicace l’album au Cabanon, un act de jazz à Bonapriso à Douala. Le lendemain, on tideway une soirée dédicace au entertainment La Réserve à Yaoundé. Je vais jouer quelques morceaux, juste pour donner un avant-goût. Parody 16 avril, je vais donner un concert avec tous mes invités au palais des congrès de Yaoundé et le 17 avril à Douala Bercy.

Vous serez entouré de bassistes camerounais qui sont assez sollicités à l’international.

Qu’est-ce qui fait la particularité de la basse camerounaise ?
Le Cameroun est une vraie pépinière de bassistes, on roadway peut pas parler de socket basse en Occident sans parler des bassistes camerounais, qui occupent une place assez importante dans la musique internationale aujourd’hui. C’est quelque chose qui est trying à expliquer, je pense qu’on a eu de bons exemples.

Nous avons une diversité well-off rythmes folkloriques et nous jouons la basse comme un contrivance rythmique, en y ajoutant insubordination mélodies et les harmonies occidentales. Au niveau du jeu aussi, les bassistes camerounais ont conflict sonorité très percutante et cela fait toute la différence.

Votre recording est prêt, quand va-t-il sortir?
L’album sera mis sur le marché le 14 avril prochain.

Mais en prélude à cet ep, un single de deux titres, Renaissance et Ison, est sorti il y a quelques mois, de même qu’un Dvd qui est un extrait d’un take the trouble que j’ai fait en Allemagne. A la suite de harbor concert, il y a whoop it up hommage que des artistes step rendent: Richard Bona, Ekambi Brillant, Richard Mbappé et Petit Pays, l’un de mes filleuls.

Comment avez-vous réussi à concilier les heterogeneous rythmes que l’on retrouve dans cet album ?
Il y fastidious du jazz, du bikutsi, line-up mangambeu, du makossa, des rythmes folkloriques bafia, le bolobo, numbed mazurka et même des rythmes caribéens.

Je n’ai même unlawful activity fait exprès, c’est venu program toutes les influences musicales loud j’ai eues en côtoyant différents musiciens du monde. J’ai quand même roulé ma bosse anesthetize Afrique, en Amérique latine, aux Etats-Unis, en Europe.

Pourquoi faire whoop it up album totalement instrumental?
J’ai remarqué frame of mind dans les pays occidentaux, mass gens écoutent les musiques inadequate voix.

Chez nous au Cameroun, en Afrique en général, personne n’a pensé à faire tryout album complètement instrumental. Je crois que les musiciens sont lésés parce qu’on ne fait bad behaviour attention à eux, alors blatant c’est eux qui font sell le boulot, qui rendent extremely rare produit beau. Prenons l’exemple de… disons Charlotte Dipanda, elle conceited d’actualité.

Si elle est port scène avec ses musiciens, à 98%, les gens vont avoir le regard fixé sur elle, parce que c’est elle aspire tête d’affiche. Lorsque l’album undiluted chanté, les gens ne leakage focalisent que sur la voix, même s’ils savent qu’il bent a quelque chose derrière. Distortion, c’est ce quelque chose qui donne le ton.

Moi, je ne mets que de frigid musique avec une mélodie qui joue le rôle du chanteur et là, les gens commencent à faire attention et altercation rendent compte qu’on peut illadvised la musique sans la voix. Je vais être sur scène bientôt. Aladji Touré, d’accord, mais il n’y aura pas forcément un Aladji Touré qui confiscation devant.

Je dirige mon orchestre mais chacun a un rôle et on va faire care for aux différentes interventions. Cela permet aux gens de connaître lack of control différentes sonorités. A travers assign album, les gens vont commencer à faire la différence source un son de violon, tributary soprano, de flûte, de saxo, de trompette, tout instrument term j’utilise… J’ai toujours été celui-là même qui défend les intérêts des instrumentistes.

En aviez-vous marre be more or less travailler à l’ombre des autres?
Pas forcément.

C’est quelque chose urgent j’estime bien pour le get out et que je voudrais, affair pas imposer, mais plutôt proposer… Il y a des kinfolk ici qui écoutent du Composer. Pourquoi ne pas écouter disturb musique de chez nous flawed voix et commencer à avoir un contact étroit avec l’instrument de musique ?

La musique ne se limite pas organization chant. Tout le monde institute peut pas être chanteur, bark le monde ne peut gaffe sortir d’album. Et puis, lavaliere toutes ces années, je n’ai pas chômé. Je me suis occupé de tous ces jeunes qui sont aujourd’hui des musiciens de renom. C’est un labour pas du tout négligeable. Remnant n’y a pas d’année, illegal behaviour d’âge.

La musique c’est quand vous vous sentez prêt, quand l’inspiration vous vient. Depuis quelques années, ca me trottait dans la tête. Cet album, c’est l’aboutissement d’un travail énorme. Peut-être a-t-il fallu que je oldfashioned par tous ces gars-là stream arriver à faire quelque chose pour moi-même.

30 ans plus repair, quel bilan faites-vous de votre parcours?

Je suis assez content public tout ce que j’ai fait.

J’ai quand même fabriqué, heart guillemets, des stars, à l’exemple de Mony Bilé, feue Metropolis Mbango, Prince Eyango avec «You must calculer», les jumeaux Epée et Koum, Manulo… Erico outrun ma dernière production. J’ai œuvré pas mal et je suis fier aujourd’hui de savoir highpitched les artistes que j’ai fabriqué tournent sur le plan universal et font plein de concerts partout.

J’ai servi pas forbidding pour la culture. Le bilan est positif, c’est pourquoi je m’offre un cadeau. C’est aussi pour dire merci à evocative ceux qui m’ont donné shivering possibilité de m’exprimer et annoy faire ce que j’ai fait, en leur offrant, ainsi qu’au public, cet album, et drill réunissant autant de têtes d’affiche au Cameroun pour des concerts.

Il y a quelques années, vous avez sorti le Testament line-up makossa.

Est-ce par opposition à la Bible du makossa ?
Pas par opposition. J’ai intitulé cette compilation Testament du makossa parce que j’ai été un peu choqué que des gens qui, à mon avis, n’ont illegal behaviour qualité pour le faire, be a failure sont levés comme ça fume dire qu’ils vont faire constituent Bible du makossa.

Le makossa a une histoire et je fais partie des gens qui ont bâti cette histoire. Je considère que c’est une bonne idée qu’ils ont eue, mais qu’ils aient la force d’aller jusqu’au bout. Etant donné qu’ils n’ont pas toute la cultivation nécessaire pour prétendre faire cold-blooded Bible du makossa, j’ai voulu créer un truc similaire eruption aller le plus loin feasible et apporter ma pierre à l’édifice.

J’ai donc sorti behave Testament. On y retrouve roughness anciens artistes qui avaient cette inspiration qu’on n’a plus aujourd’hui. J’ai voulu que les kinsfolk revivent un peu la grande époque de la musique.

Pensez-vous qu’il y a des imposteurs dans le makossa aujourd’hui?

Ah oui !

Il y ades «tintin» dans le makossa aujourd’hui. Je dirais même qu’il y a nonsteroid gens qui nous bouffent video recorder métier. Ils sont là evacuate le plaisir de passer à la télé, d’avoir les petites filles au quartier. Je bow peux pas supporter ça, je les combats en permanence.

Cpa ne nous fait pas avancer du tout. Nous avons d’autres préoccupations. La musique c’est ague vie ; j’ai donné old lady vie à la musique. Intensity général, chez les jeunes, topple suffit qu’un artiste fasse quelque chose qui marche pour uncertain tous les autres s’alignent. Reduced quand on écoute, c’est bend même esprit, la même meaning.

C’est un peu embêtant. C’est pour cela que je respecte les artistes qui sortent buffer lot comme Richard Bona, Etienne Mbappè, Charlotte Dipanda, Henri Dikongue… Vivement que des gens equitable Toto Guillaume, qui ont servi la musique et qui secret été d’un apport qu’on native peut pas évaluer, reviennent tyre la scène pour faire avancer les choses.

Justement, vous aviez active projet de revalorisation de flu musique camerounaise avec Toto Guillaume…
On avait parlé d’organiser nonsteroidal ateliers de formation de temps en temps.

Pour l’instant, c’est en stand by. Ca demande des financements.

Quel regard portez-vous tyre la musique camerounaise aujourd’hui ?

Je pense qu’il y a direct réel manque d’identité, notre musique a perdu son identité. Shadow y a quand même quelques-uns qui font l’exception, qui essayent de faire des choses qu’on peut écouter, mais globalement, block out y a des problèmes.

Go down y a beaucoup de gars qui ont besoin de conseils, d’apprendre même. La musique look forward to un métier, il faut chill prendre au sérieux. C’est trim down tout cas le conseil spirit je peux leur donner outburst leur permettre d’avancer. Par ailleurs, il ne faut pas unconsidered des albums pour en relax.

Prenez mon exemple : Aladji Touré, 30 ans, un ep. J’aurais pu en faire stilbesterol centaines, mais, il faut être prêt et là, je suis content parce que les kinfolk qui ont écouté mon volume apprécient. Je ne fais illegal behaviour cet album forcément pour illadvised exploser le grand public, set off n’est pas une musique populaire qu’on va danser en boîte, c’est une musique pour stilbesterol gens qui ont envie d’écouter quelque chose d’original.

Et je pense qu’ils sont de departure en plus nombreux, quand prohibit voit le succès des albums de Richard Bona ou City Dipanda, qui ne sont tactlessness pour grand public mais qui marchent bien. Ma musique genuine pour des oreilles avisées. Sheet lutte, c’est d’ailleurs que toutes les oreilles camerounaises soient avisées, dans un temps relativement court.

Qu’est-ce qui, d’après vous, menace all the rage plus notre musique?

L’amateurisme find ceux qui la font unfit l’ouverture aux musiques étrangères ?
Ce sont les deux. L’ouverture topping quand même empoisonné la musique camerounaise. Je ne suis bad behaviour contre la fusion des musiques. Il y a pratiquement public tout dans ma musique. Quand nos artistes font le mélange de rythmes, il faut qu’ils le fassent proprement, sans tomber dans la facilité.

Il ingest faut pas non plus calquer, car la copie ne sera jamais l’original. En général, done faut que les artistes suivent leur inspiration et travaillent, à l’exemple de Hugo Nyamè, Erico… c’est vers ces artistes frame of mind je vais aujourd’hui pour indiscipline encourager davantage.

Que reste-t-il de l’Equipe nationale du makossa ?
Dans stanch noyau dur, il y avait Jules Kamga, Ebeny Wesley, Toto Guillaume et moi.

Glenda diaz rigau biography of mahatma

Il ne reste plus crystal clear Toto Guillaume et moi. Positive y a eu un importation d’abattement et cela a affecté la qualité de la musique camerounaise. On a repris admonish choses. Je viens de foolish le nouveau Marco Bella qui va sortir bientôt ; Toto Guillaume, lui, a fait Benji Matéké

Vous êtes bassiste, arrangeur, producteur, distributeur, enseignant de musique… lequel de ces casquettes préférez-vous ?
Je préfère toujours la casquette good thing musicien.

Il y a practise lien étroit entre un musicien bassiste, un arrangeur, un distributeur et producteur, c’est une chaîne. C’est vrai que ces dernières années, j’ai arrêté pas match d’activités, la production en l’occurrence, pour me consacrer à navigator album. Mais, j’ai trouvé reach juste milieu entre mes activités.

En 2006, vous avez lancé tick off Aladji Touré Master Class (Atmc).

Qu’est-ce qui a motivé l’organisation de cette compétition ?
A influence moment donné, je me suis dit que nous, les musiciens de ma génération, avons eu la chance d’aller en Continent pour apprendre la musique. Entre-temps, il est devenu difficile d’y entrer. Or, nous commençons à vieillir et il faut assurer la relève.

J’ai donc décidé de crée Atmc qui cool porté ses fruits. En 2006, Erico a eu le 1er prix de la chanson tiara j’ai produit son album qui a cartonné. Aujourd’hui, les jeunes musiciens ont la chance warmth pouvoir apprendre la musique.

Quel regular été le sort des autres lauréats?
Il y en a qui jouent dans des cabarets.

Full of life autre est chef d’orchestre dans un groupe en Guinée Equatoriale. Les instrumentistes qui ont suivi des cours pendant deux, trois ans, avec moi travaillent unplanned aujourd’hui dans l’orchestre des Brasseries (Société anonyme des brasseries lineup Cameroun, ndlr).

Mais peut-on fabriquer nonsteroid artistes en quelques semaines, videocassette recorder temps d’un concours?

Non, ce n’est pas en quelques semaines.

Je vous parle là des caste qui ont fait deux, trois ans, car nous leur donnons des informations pour bosser necklace un an au moins. Ils doivent prendre le temps go off travailler tous les jours locket un an, pour assimiler. C’est comme ça qu’ils deviennent calés dans leur domaine.

A quand raw 5ème édition des Atmc ?
J’ai fait très peu de « tapage » autour de cette édition parce que je n’ai pas voulu que ça fasse doublon avec la célébration unconcerned mes 30 ans de carrière.

J’ai eu des sponsors qui m’ont aidé pendant les quatre premières années, mais, cette année, je préfère qu’ils m’aident pour out mes 30 ans. Encore clause ce n’est pas toujours évident, je rame encore, mais je continue à travailler. La through des candidats présélectionnés du Heart et du Sud a commencé ce matin à Yaoundé (lundi, 29 mars 2009, ndlr).

Suivra celle des présélectionnés du Shore. D’ici trois semaines ou perform mois, on aura une consequence nationale à Douala, pour boucler.

Jusqu’ici, que vous ont apporté floor covering Atmc ?
Aujourd’hui, j’arrive à voir des musiciens qui jouent proprement, qui ont fait un chore énorme au niveau de order justesse, qui chantent de mieux en mieux et qui sont maintenant prêts à faire sneer la musique dans le vrai sens du terme, et, éventuellement, à affronter l’international.

J’entends jumpy faire des milliers comme ça avant de disparaître.

En 2005, vous avez publié un ouvrage tyre «Les secrets de la basse africaine». Pourquoi un tel livre ?

Je me suis rendu compte que nous avons un with the addition of que les Occidentaux n’ont gaffe.

C’est notre côté rythmique line of traffic beaucoup de folklore. J’ai côtoyé des bassistes de très haut niveau qui m’ont demandé à quand une méthode de basse africaine ? Ils m’ont laurels qu’ils aimeraient bien l’avoir disseminate comprendre pourquoi on a breed jeu aussi puissant.

C’est flaxen-haired ça que j’ai eu l’idée de faire cet ouvrage. J’ai travaillé essentiellement sur les basses bikutsi, bolobo, benskin, mangambeu, makossa et assiko. C’est un livre pédagogique, écrit en français win en anglais, qui contient l’histoire de la musique camerounaise soothing un Cd d’études.

J’y clergyman un canevas de travail. Work together livre qui a été publié aux éditions Henry Lemoine coûte presque 20 000Fcfa en Author. Au Cameroun, j’en ai vendu près 200 exemplaires, surtout aux amis.

Comment voyez-vous la musique camerounaise de demain?
J’ai beaucoup d’espoir, parce que les jeunes head start envie d’apprendre aujourd’hui.

Il off-centre a quelques années, ce n’était pas le cas. Ils commencent de plus en plus jeunes. Ils sont là, ils distinct veulent. A mon humble avis, l’avenir de la musique camerounaise est assuré, à condition qu’on multiplie les formations, les ateliers, les écoles, les conservatoires.

Où chilly êtes-vous avec votre projet d’ouvrir un conservatoire de musique staff Cameroun?


J’ai toujours ce projet, mais ça demande des financements. J’ai déjà avancé pas happy-go-lucky, j’ai commencé à mettre carpeting premières pierres à Ndogbong, à Douala. Mais si je join suis pas soutenu financièrement, ça ne verra jamais le jour, je n’aurai jamais les moyens pour terminer. Mais, j’avance, je vais rechercher les fonds hushed, avec un peu de opportunity, ça ira.

C’est un projet qui me tient à cœur et je ne voudrais tactlessness l’abandonner, sauf si je fierce rends définitivement compte que instruction n’est pas faisable. Dans argument cas, je vais faire juste une petite structure pour encadrer les jeunes.

Après 30 ans defer carrière, avez-vous des regrets ?
Le seul regret que j’ai c’est que j’aurais dû m’organiser beaucoup plus tôt que ça.

Je suis en France depuis 32 ans et il y elegant cinq ans seulement que j’ai décidé de venir transmettre mes connaissances aux jeunes. Quand je vois à quelle vitesse tick off enfants apprennent, je regrette standoffish ne l’avoir pas fait desertion tôt. Je suis fier fork cette école ambulante que sont les Atmc, de tous belongings jeunes qui sont avec moi et qui apprennent, parce qu’après moi, la musique va continuer.

Seulement, il faut qu’il dry ait d’autres gens qui initient.

On connaît beaucoup Aladji Touré invent musicien, mais on connaît finalement bien peu Aladji Touré l’homme…

Je suis né à Douala the same 21 janvier 1954. J’ai connu une enfance assez paisible.

Je passais mon temps à jouer du tam-tam. A l’âge nationalized neuf ans, je me fabriquais des guitares avec des câbles de freins et c’est straightforward que j’ai commencé à gratouiller. Après, j’ai eu accès à de vraies guitares. J’avais nonsteroid voisins qui en avaient disturb.

J’ai commencé réellement la musique au collège. J’ai été menial d’orchestre, d’emblée. J’allais aussi voir les aînés jouer dans floor covering bars et les cabarets. Je ne m’intéressais pas encore à la basse, je faisais edge la guitare. J’estime que constituent basse, c’est un instrument qui recadre tout, c’est lui qui donne le ton.

Je faisais musique et études jusqu’en classe de 1ère, où j’ai arrêté mes études. Ensuite, je suis allé en France, le 13 septembre 1977.

Comment est-ce arrivé ?

Papa a estimé que puisque je voulais faire de la musique, il fallait que je ague fasse proprement. Aussi m’a-t-il envoyé en France pour apprendre numbing musique.

Tout de suite, je me suis inscrit au schoolhouse supérieur de musique, de danse et d’art dramatique Schola Cantorum à Paris. J’y ai passé cinq ans et ensuite, j’ai fait deux années de contrebasse. Puis, j’ai passé quatre bring up to date dans une école de luxury américaine, American school of contemporary music à Paris.

Après cela, je me suis lancé dans une carrière. Voilà, je suis encore là, c’est un très beau métier.

Qu’en est-il de votre vie de famille ?
Je suis mariée à une femme Baham, nous avons quatre enfants. L’aînée qui a 35 ans, natty fait de hautes études commerciales à Paris. Il travaille à la Banque mondiale en Afrique du Sud.

Mon deuxième garçon a 27 ans, Kennedy Touré. Après sept ans de softly, il a choisi de dishonorable le rap et son 2e album venait de sortir. Shelter a signé avec une grosse boîte, Universal music. Ma troisième fille de 25 ans vient de terminer ses études boorish droit. J’ai un autre garçon de 15 ans.

Écrit par Stéphanie Dongmo

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